Madame-Rouquine

Mes états d'âme

Mercredi 29 février 2012 à 22:20

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Je crois que j'ai atteins le sommet du n'importe quoi. Je suis sortie de mon lit à quinze heure. Je n'ai simplement rien pu faire avant. J'ai téléphoné à C en pleurs. J'ai essayé de joindre Laura, toujours en pleurs. Les seuls mots qui s'allument en clignotant devant mes yeux sont "Oui je suis toujours avec elle". Pourquoi? Pourquoi un tel effet? Avant aussi, je savais, qu'ils étaient ensemble. Seulement, maintenant, la donnée en plus c'est qu'on m'a encore une fois jetée. J'ai été reléguée au rang de vieille chaussette qui pue qu'on jette après une, voire deux utilisations. Aucune motivation, aucun intérêt. J'ai l'impression d'avoir reculé avant la phase une. Puisque j'avais repris du poil de la bête, de la confiance. J'avais des envies et des projets. Maintenant, mon seul projet est laisser passer le temps. Tu parles d'un projet de folie. 

Bien sûr, il y a Natacha. Sans elle, ca se passerait tellement plus mal. Elle a cette capacité de me remettre les yeux en face des trous & le cerveau face à la réalité. Même si ça fait mal. Même si elle prévient d'un La phrase suivante va te blesser. Elle était face à moi, dimanche, quand j'ai reçu les messages discrets comme un camion trois tonnes. Elle me faisait des signes qui pouvaient se traduire par "Enerve toi" "Raccroche" "Crie". Elle était là quand j'ai pleuré, après. Elle était là quand j'ai reçu le mail & que je lui ai montré, les yeux remplis de larmes. Elle m'a vu me transformer en loque, dans le vieux pull de Dimitri, elle m'a vu recroquevillée dans le coin de la cuisine, en larmes. Elle m'a vu les yeux dans le vague fixant mon gsm comme si quelque chose de magique allait en surgir. Et puis, elle est là, avec sa voix calme, ses histoires de fous qui chantent dans le bus. Et puis, à deux on est plus fortes, à deux on se soutient. A deux, on fait les vieilles filles, dans nos pyjamas confortables, sous la couette, face à Sex & the City, deux gros bols de glace sur les genoux. A se raconter nos vies entre deux épisodes. Natacha, elle est ce qu'on appelle une belle rencontre & une belle personne. Je crois que je n'aurai jamais le courage de lui dire en face, alors je lui dit ici, parce que je sais qu'elle me lit tous les matins (& après elle m'engueule pour les conneries que j'ai fait), alors voilà, Natacha, mon Rafiki : Merci, du fond du coeur. Et désolée de ne pas être à la hauteur.

Mercredi 29 février 2012 à 15:38

Ils ne se sont plus que deux étrangers,
ils ont oublié qu'ils se sont tant aimés, 
& la vie les a doublé.
C'était pourtant pas loin l'Amérique quand ils en ont parlé,
Elle n'est plus là la Californie, il ne faut pas rêver.

Mercredi 29 février 2012 à 0:19

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J'aime cette photo. La Bretagne, les crêpes, le vin rouge, le cidre, les crumbles salés et les bidules qui font rigoler (Dixit Céline) d'avant le crumble. Les grasses matinées & les potins à propos de tout et de rien. Je suis en manque de ça. En manque de la collocation avec eux. En manque des intrusions de Dimitri dans ma chambre à base de Mayaaa tu puuues. En manque des courses faites en 4eme vitesse avant que le delhaize ferme. Je me souviens, lors d'une soirée, Dimitri m'a dit Tu sais pour nous tu fais partie de la famille. Tu nous manque. Ca m'a touchée, ça m'a mis du baume au coeur. Il me manque aussi. Même si je l'appelle souvent, même si on discute beaucoup, même s'il a insisté pour venir avant la soirée parce que je dois le rencontrer quand même le nouveau, ils me manquent. J'ai envie d'un gros repas Vodersien, j'ai envie de passer mon après-midi à cuisiner, j'ai envie que Lou me fasse des aubergines grillées, exprès pour moi, j'ai envie de regarder un film sous un plaid, avec eux tous. J'ai envie de boire du Gatto Negro avec eux et de leur raconter ma vie. J'ai envie d'aller boire de Cosmo à la Maison du Peuple & de finir les "sous marins" de Dim.

Jeudi, on va au td. J'ai hâte. J'ai envie de remuer mon derrière sur de la musique pourrie. J'ai envie de danser avec Dimitri & qu'il me dise qu'il aime danser avec moi & que je dois pas avoir honte parce que je danse bien. J'ai envie de croiser Dimitri le Blond sortant des toilettes en compagnie d'une quelconque fille & de lui faire mon clin d'oeil pervers. J'ai envie d'oublier. De boire, trop. De fumer, trop.

Oui, ce post est nostalgique est un peu ridicule, mais ce soir, j'ai juste envie de pleurer dans ses bras & qu'il me dise que de toute façon, la blonde elle a un prénom très moche et que de toute façon, la plus belle, c'est moi.
ps: dans le genre complétement conne, 
je lui ai demandé s'il était amoureux d'elle.
S'il l'aimait comme il m'a aimée
& comment c'est même possible.

Mardi 28 février 2012 à 21:38

Pour échapper à la souffrance, le plus souvent on se réfugie dans l'avenir. Sur la piste du temps, on imagine une ligne au-delà de laquelle la souffrance présente cessera d'exister.

Tristelune, je pense à toi.

Mardi 28 février 2012 à 21:08

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Tu sais ce qui est ironique? Un mail de Jules.

Dans lequel il demande de mes nouvelles & où il dit qu'il pense à moi parfois. Et moi, comme une imbécile finie, n'ayons pas peur des mots, je lui réponds. En lui demandant s'il est toujours avec sa blonde & comment il fait pour être avec quelqu'un en pensant à moi. La réponse est oui, il est toujours avec elle et ce n'est pas paradoxal. Et il finit par une vidéo des meilleurs moments de Marshall. J'ai comme un couteau dans le coeur. Et mon cerveau qui ne me laisse pas tranquille. J'ai des images, en permanence. D'eux ensemble. D'eux au réveil. J'ai le coeur qui se retourne. J'ai envie de hurler, j'ai envie de faire cesser ces images qui traversent mon cerveau. Quand je pense qu'il y a deux semaines, j'avais oublié, je me sentais bien, j'avais pas de problème, je me réveillais en souriant parce que j'avais un simple message. Tout me revient en bloc. J'ai mal.

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